Aujourd'hui, je n'ai pas prévu grand chose si ce n'est que j'aimerai aller dans la baie à l'est de Dunedin pour prendre l'air et voir des animaux (pingouins, phoques, lions de mer, etc.) si la chance me sourit. Sans voiture cela semble compliqué mais je trouve sur Facebook une allemande qui cherchait de la compagnie pour aller dans ce coin là. On se met d'accord qu'elle me'récupère en ville en milieu d'après-midi dès qu'elle a finit son boulot (wwofing chez une famille).


D'ici là je decide de visiter un minimum la ville quand même et notamment pour voir le steet-art indiqué par la carte de l'auberge. La ville n'a rien d'exceptionnel si ce n'est quelques églises jolies. Il y a bien la rue la plus pentue du monde (apparemment) mais elle est beaucoup trop loin du centre. Je retourne donc à l'auberge déjeuner, ou je recroise Anton.


À 15h, je me dirige vers le supermarché où je retrouve Larissa. Après une petite demi-heure de voiture, quelques pingouins jaunes (je crois) en bord de retour et une tentative de voir le château Lamach (caché et payant, probablement plus un manoir qu'un "château"), on arrive à Sandfly bay. Heureusement celle-ci ne semble pas être infestée de moustiques éponymes. La vue sur la plage depuis les hauteurs est vraiment sympa.


Une fois descendu, on marge le long de la plage jusqu'aux rochers. Caché derrière un gros monticule au bord de l'eau, il semble y avoir une attraction derrière au vu des gens qui s'y arrêtent. Au début, je suis réticent à suivre Larissa par peur pour ma cheville puisqu'il faut parcourir un lit de petits rochers, mais la curiosité finit par prendre le dessus. Au final, je verrai ainsi des phoques à quelques mètres et pas seulement la carcasse de l'un d'entre eux.


Après une bonne heure sur la plage, on remonte la dune de sable et retour en ville. Le soir à table, je rediscute avec Anton qui entame la conversation avec un retraité canadien qui a servit dans l'armée. Il fait également du vélo et on se retrouve à parler de son pays natal, de Tadoussac, des différents "français" parlé là-bas et de pleins d'autres choses. Puis vers 23h au lit, une grosse matinée d'auto-stop m'attend.