Relativement en forme au réveil malgré deux nuits sans un vrai lit, c'est bientôt l'heure de quitter la Nouvelle-Zélande et c'est donc l'heure de faire un bilan.


Ces 5 dernières semaines m'auront donné l'impression d'être parti depuis bien plus longtemps. J'ai vraiment adoré chacun des jours passés et mes attentes n'ont pas été déçues. Les villes néo-zélandaises n'ont pas franchement d'intérêt, sauf Queenstown qui a été mon coup de coeur. Petite ville avec une atmosphère de station balnéaire (et de ski l'hiver), je m'y verrai bien y vivre un temps. Mais sinon, la Nouvelle-Zélande c'est évidemment les paysages et la nature sauvage et pour ça j'ai été servi malgré que je n'ai pas pu tout faire. J'ai donc l'intention d'y retourner un jour et cette fois d'y rester au moins 2-3 mois pour acheter un campervan et parcourir le pays comme je l'entends. L'autre chose qui est génial c'est l'abondance de voyageurs toujours prêt à partager leurs expériences et à s'entraider. Je n'ai pas d'expériences dans d'autres pays mais je pense que la Nouvelle-Zélande est un eldorado pour les backpackers en partie grâce à ça. Je n'ai plus qu'une chose à dire : New Zealand, I'll be back !


Après deux longues heures d'attente, me voilà enfin dans l'avion direction Sydney pour une escale de 5h. Là-bas, je m'occupe en alternant entre lecture et jeu sur tablette. Vers 17-18h heure locale, je redécolle pour l'aéroport de Denpensaar à Bali avec une bonne demi-heure de retard mais je peux enfin finir mon film (Geostorm, qui est effectivement bien meilleur que j'aurais pensé).


Vers 21h, j'atteris à Bali pour le début d'une aventure probablement aux antipodes de la Nouvelle-Zélande. Une fois passé la douane, ce qui fut rapide, je tente de récupérer mon sac. Avec des informations contradictoires, je manque de peu de pas le repérer sur le tapis roulant d'à côté. Je me dirige ensuite vers la sortie et là c'est le "choc" à tout point de vue. Sans climatisation, je prends les 30 degrés et l'humidité en pleine face. Puis, cacophonie de balinais qui tentent d'attirer les touristes. Dans ce brouha, on entend que "transport" et "taxi".


Pas d'humeur à négocier et n'ayant pas envie de me faire arnaquer, j'ignore tout le monde, chose pas évidente quand les mecs te harcèle pendant une minute non stop. Je tente de sortir à pied de l'aéroport, en me disant qu'éventuellement je prendrai un taxi un peu plus loin à un meilleur prix. C'était sans compter le bordel autour de l'aéroport et les grillages partout. Après une bonne vingtaine de minutes, je trouve enfin un chemin pour accéder au petites rues.


Saoulé, je décide de marcher jusqu'à mon auberge (peut-être 3 km) même si ça doit me prendre une plombe et qu'il fait noir. Avec l'éclairage rudimentaire, j'apprends rapidement à mes dépens que les trottoirs de Bali sont loin d'êtres réguliers. J'ai failli me casser la figure plusieurs fois ou me retordre la cheville, alors je sors mon téléphone et je navigue à vue avec la lampe torche. Autre point que je découvre, ils ne connaissent pas les passages piétons alors pour traverser les rues principales à plusieurs fois où il faut être réactif.


Finalement au bout de 45 minutes environ, j'arrive à l'entrée de l'auberge qui n'est autre qu'un ascenseur. Après avoir payé, je découvre un super lit avec un store qui isole entièrement, une lampe, une prise et surtout la climatisation dans la chambre (et bien fraîche !). Une douche rapide et je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil profond à à peine 11h.