Aujourd'hui c'est le grand jour, je suis sensé faire mon saut en parachute de 19 000 ft (environ 5 700 m) à midi. Seulement voilà, le temps en a décidé autrement et je décale donc le saut au lendemain matin 7h30. Normalement la météo devrait s'éclaircir juste assez.

D'ici là, dimanche matin je pars pour les Tatane tunnels (tunnel d'une ancienne mine d'or) pour voir des vers luisants. Après 30 min de marche à la sortie de l'auberge, me voilà devant l'entrée. Comme il y a 10 ou 20 cm d'eau dans le tunnel, je passe en tongs. Revers de la médaille, l'eau est vraiment froide et il me faut quelques minutes pour m'y habituer. Armé de la lumière de mon téléphone, je m'engouffre dans le tunnel. Ce n'est qu'au bout de plusieurs dizaines de mètres et une fois la lumière éteinte que j'aperçois des petits points lumineux. D'abord isolés, au centre du tunnel ils forment comme un ciel étoilé. Je ne sais pas comment sont elles grottes payantes mais ce que j'en vois ici me suffit : c'est joli mais ce n'est pas spectaculaire comme certains le vendent.

De retour à l'auberge, je retourne profiter du spa. Je me retrouve à discuter avec une belge et une française, Alice, que j'avais déjà croisé la veille dans la cuisine. Malgré le temps incertain, on décide d'aller marcher. Résultat on finira trempés en tentant d'aller au glacier. Le soir, nouvelle soirée jeu autour d'un Uno.

Le lendemain à 7h du matin, le temps est toujours aussi pluvieux. J'abandonne donc l'idée du saut à Franz Josef et je l'annule pour le faire à Queenstown (la capitale des activités outdoors). Du coup, avec Birte, une allemande, on part pour la randonnée d'Alex Knob qui demande à priori 3,5h pour atteindre le point culminant et la vue sur le glacier.

Au bout de même pas une heure, il se met à pleuvoir et ça ne s'arrêtera pas de la journée. Heureusement dans la forêt on est un minimum protégé mais une fois en haut on ne voit rien et on commence à être bien trempés. À part une vue intermédiaire du glacier pendant quelques secondes entre deux nuages, on peut pas dire que la randonnée était un succès. Je me dépêche donc de redescendre sans Birte qui marche plus lentement. Vers 15h30 je suis enfin à l'abri et peut prendre une douche chaude bien méritée.

La soirée se passe plutôt tranquillement et je prévois de faire de l'auto-stop avec Cathia (ou Katya j'en sais rien), une suisse, pour aller à Wanaka.